lundi 16 mars 2015

Le trip à Boston, jour 1

Dès que j'ai acheté Rossinante, PA, un chum de l'université, m'a fait promettre qu'on ferait un trip ensemble un de ses jours. Le premier été, j'ai dû m'habituer au West mais, la deuxième année, j'étais prêt. On a dealé avec nos blondes pour les laisser avec les enfants pendant trois jours et on est parti.

Halte-routière pas tout à fait comme les nôtres...

Après une pause déjeuner de l'autre côté des lignes, nous prenons la direction des White Mountains. Ça va être la première fois que Rossinante s'attaque à des pentes montagneuses (c'est pas dans le bout de Drummondville que je la fais forcer).

Les White Mountains, qui paraissent noires, je sais, mais ce sont les conifères qui créent cet effet.
Une fois à l'intérieur, on y voit des parois rocheuses blanches.

Depuis que j'ai mon Westfalia, il est arrivé une seule fois que la fan de radiateur continue de fonctionner après que j'aie éteint le moteur, et c'est en sortant des White Mountains. La vue est superbe, mais un peu gâchée par tous ces klaxons derrière nous...

Sur la route, on ne se donne qu'un mandat : Faire ce qu'on veut et s'arrêter quand ça nous chante. Ça tombe bien, une pancarte le long de l'autoroute annonce : « Indian Head, next exit ».

Quoi ? La tête d'Indien ! Celle formée par des roches à flanc de montagne ! Faut voir ça ! (Tu vois toutes les émotions qu'on vivait dans le West alors que je m'engageais, sans carte ni réelle direction, dans un bois perdu où tout porte le nom de « Indian Head ».) Après 10 kilomètres à croiser des Indian Head store, Indian Head gifts shop, Indian Head road, Indian Head ouatte de phoque, etc., on s'arrête dans la cour d'un Indian Head motel, épuisés et tannés de chercher comme des cons une tête d'Amérindien dans une montagne. Je « U turn » dans le stationnement et je m'engage dans la sortie quand, tout à coup, qu'apercevons-nous au loin, dans la montagne ?

La tête d'Indien !

En fait, c'est le profil d'une tête amérindienne, de l'image clichée qu'on se fait d'un vieil Amérindien aux États-Unis. On est en Amérique n'est-ce pas, on va jusqu'à exploiter l'image de ceux qui nous ont accueillis ici...

Comme la journée avance, on choisit de s'arrêter à Salem (au Massachusetts, la ville des sorcières, parce que y'a des villes appelées Salem dans les états environnants aussi, alors faut se watcher...) pour passer la nuit. On a juste assez de temps pour marcher au centre-ville, acheter de quoi festoyer et trouver un spot où stationner le West pour la nuit.

Notre choix s'arrête sur un stationnement plutôt pittoresque. On est à Salem, après tout.

Même les spots de « squat » ont de la gueule à Salem.

C'est tout pour aujourd'hui. Mon prochain billet portera sur notre brève visite de Boston.

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